Georges Coulonges Reihenfolge der Bücher

En 1866, Margalide va avoir quinze ans. Curieuse et éprise de liberté, elle pressent qu'il y a plus au monde que son petit village pyrénéen et la vie immuable des bergers. Malgré son affection pour son vieux pépi , qui l'a élevée, elle souffre de la morale étroite de certains habitants, de l'empressement brutal des garçons et du poids d'un passé qu'on lui cache. Aussi, quand son oncle Lary, le colporteur, lui propose de l'emmener dans sa tournée, la jeune fille n'hésite pas. La grande campagne, qui mène les vendeurs itinérants à travers la France et jusqu'à Paris, est parsemée de mille dangers mais aussi de mille découvertes extraordinaires...

1846, aux confins de la Creuse. La grêle et le gel persistants qui s'acharnent sur le pays ruinent les récoltes, provoquant misère et famine. Tous ceux qui le peuvent fuient vers la capitale : Sylvestre Chabrol et sa femme Angèle n'ont pas le choix.Mais la faim, l'injustice et l'oppression règnent aussi dans un Paris en pleine ébullition. Le couple s'engage alors dans une lutte incertaine pour sa survie.Tandis qu'Angèle s'émancipe, apprend à lire et participe à toutes les luttes sociales, Sylvestre, lui, accablé par un lourd secret, s'enfonce dans un déchirant silence, ignorant la révolution de 1848 qui gronde au loin...

Quand meurt le vieux Nadal, il ne reste plus à la ferme que Sauvine sa femme, et Marie Paule, leur fille unique. Alors les voisins s'empressent, qui poussant en avant un rejeton mâle, qui proposant le rachat, qui la location. Dame, 30 ha même sur le causse du Quercy, cela donne des idées! Pourtant c'est à Pierre qui cultive la vigne et les prunes dans la vallée qu'ira le coeur de Marie Paule. Mais comment faire quand aucun des deux ne veut abandonner sa terre, celle de ses parents? La terre et le moulin est un roman rempli de personnages pittoresques et vrais, mais c'est aussi un merveilleux roman d'amour, l'amour que partagent les 2 héros, l'amour également de l'auteur pour la terre et ceux qui la travaillent.

1936. Les congés payés ! Pour la première fois de leur vie, des millions de Français partent en vacances ! Dans la joyeuse ambiance d'une auberge de jeunesse, Loulette rencontre Benoîte. Tout sépare la fille du chômeur toulousain de la riche héritière fuyant, sous une fausse identité, les contraintes de son milieu social. L'amitié naît pourtant, créatrice d'aventures, d'affrontements, de contradictions qui pourraient bien être celles de l'époque : au bonheur de la plage et des marches en forêt se mêlent les angoisses du chômage, du fascisme montant, de la guerre qui se prépare. À la peinture pudique d'une adolescente s'éveillant au plaisir, le roman ajoute le tableau le plus authentique, le plus coloré d'un temps dont il nous révèle bien des traits.

1942...La guerre se durcit. Les Allemands ont envahi la zone libre. Ils multiplient les exactions et, avec la complicité des autorités françaises, ordonnent l'arrestation massive des Juifs. Partout en France, la Résistance s'organise. Le petit village des Landes girondines, où vivent Millette, l'héroïne de " La Madelon de l'an 40 ", aujourd'hui âgée de dix-sept ans, et ses camarades, ne fait pas exception. Ici aussi, on lutte, on se déchire. Gaullistes contre pétainistes...Les enfants ne sont pas les derniers ! a médire du Maréchal, à maquiller les affiches de propagande, à faire des coups pendables aux " Vert-de-gris ", à protester bruyamment, lorsque leur amie Odile, une petite Juive, est emmenée par les gendarmes...

Georges Coulonges livre ici le roman de sa vie. Elle commence sur les terres boisées du Médoc, à Lacanau. Ses jeunes années gardent l'empreinte de l'école républicaine, de l'Occupation, du travail dans les bois, de la Résistance. Puis il exerce " tous les métiers des gens sans métier " : bruiteur à la radio, animateur, comédien. A Paris, ami de Jean Ferrat, Jean-Louis Barrault ou Silvia Monfort, il devient parolier, auteur dramatique, romancier. Eternel baladin, sur les planches comme dans la vie, il retrace sa bohème et ses combats dans une langue simple et chantante, fourmillant d'anecdotes savoureuses, de portraits vivants et pittoresques. Un récit vrai, comme l'homme qui, se souvenant des morales écrites jadis au tableau noir de son école, persiste et signe : " Ma communale avait raison ".

Analyse : Roman d'amour. Roman de société.

Fin du XIXe siècle. Adeline Bézian quitte l'école normale de Rodez heureuse d'être nommée institutrice mais triste de se séparer de son premier amour à peine entrevu, Elie Chabrol. Affectée dans un village de l'Aveyron, elle se trouve en butte à l'hostilité du maire, prêt à faire bâtir une école pour les garçons mais n'en voyant pas l'utilité pour les filles (" On n'a pas besoin d'instruction pour faire aller son ménage... "), et à la virulence du curé, qui fustige en chaire les tenants de "l'école sans Dieu ". Adeline, désorientée, épouse Alphonse, instituteur également, dont elle espère le soutien. Mais le destin lui fait croiser une nouvelle fois le chemin d'Elie. Adeline doit se battre pour ne pas céder à cet amour interdit. La fête des écoles qu'elle rêvait d'organiser aura-t-elle bien lieu ? Fidèle aux valeurs de liberté et de tolérance de son auteur, La Fête des écoles réveille nos mémoires sur cette guerre intestine entre l'école laïque et l'école religieuse, et le combat incessant des femmes pour l'égalité. Utile et savoureux.

Septembre 1992. La France tremble de la colère des agriculteurs. Aujourd'hui, alors que tant de gens meurent de faim, on leur impose de " geler " leur terre, cette terre qui depuis des siècles nourrit les hommes. C'est ce moment que choisit le destin pour rapprocher deux êtres que tout sépare. Que vient faire dans ce coin de campagne, entre Cahors, Moissac et Montauban, la mystérieuse Olinka ? Arnaud, qu'elle a fasciné, dès le premier regard, donnerait beaucoup pour le savoir. Le jeune homme, contre son gré, a repris l'exploitation familiale ; il connaît l'existence difficile de ces paysans attachés sans répit à leurs terres. Olinka lui apporte son regard de jeune femme ayant éprouvé l'âpreté de la ville, de la vie. Entre ces deux êtres tourmentés, s'inscrit le personnage de Sandrine, seize ans. Fille d'agriculteurs et enfant du XXIe siècle, elle refuse un avenir tracé par ses parents, par son grand-père surtout, le vieux "serre-piastres" aux anciennes théories. Placés à la rencontre de deux mondes, rural et citadin, traditionnel ou voué à la modernité, ces trois jeunes de notre temps, s'aimant ou s'opposant, vont apprendre à construire une vie qui n'appartiendra qu'à eux.

Příběh o tom, jak a kde děti hledaly dědečka a babičku.