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Bertrand Lorquin

    Toulouse-Lautrec
    Allemagne, les années noires
    • Après la défaite de l'Allemagne en 1918, il est manifeste que le nihilisme propre à l'immédiat après-guerre va trouver une expression sans équivalent dans ce pays. Pourtant, l'expérience de l'horreur de la guerre fut la même pour les deux nations. Est-ce la défaite engendrant une terrible instabilité politique et économique qui fit la différence ? Ce sont bien les événements qui donnèrent naissance en Allemagne au courant figuratif désigné sous le nom de Nouvelle Objectivité. Cet art encore mal connu aujourd'hui à Paris reste toujours à découvrir. C'est l'objet de l'exposition Allemagne, les années noires présentée au musée Maillol. Rapellons pour l'anecdote que le comte Harry Kessler qui fut à la fois mécène de Maillol et son mentor en Allemagne s'intéressa avec la même passion aux courants avant-gardistes de son pays. Il sauva ainsi d'une mort certaine le peintre George Grosz sur le point d'être appelé une seconde fois sous les drapeaux en 1917 alors que sa santé mentale arrivait à son point de rupture. C'est aussi à la mémoire de ce grand Allemand que s'adresse cette exposition.» Dina Vierny.

      Allemagne, les années noires
    • Toulouse-Lautrec

      L'art de l'affiche

      • 48 Seiten
      • 2 Lesestunden

      En 1891, les rues de Paris se couvrent d'une affiche pour le Moulin Rouge, au style radicalement différent des compositions habituelles. C'est le peintre Toulouse-Lautrec qui fait ainsi descendre l'art dans la rue. En moins de dix ans, avec ses audaces de mise en page, son goût de la synthèse et des contrastes de couleurs, le peintre s'affirme comme l'un des maîtres de l'affiche artistique. Parmi les plus célèbres, il y a celles qui vantent les plaisirs de la nuit, Le Moulin Rouge, Aristide Bruant, Le Divan Japonais, mais aussi celles réalisées pour des revues d'art comme La Revue blanche ou The Chap Book, ou encore les publicités pour Sescau, son ami photographe, ou les cycles Simpson. "C'est épatant de volonté, de toupet et de rosserie", s'enthousiasmait le critique Félix Fénéon. Toutes montrent en effet que Lautrec n'avait pas son pareil pour manier la ligne et simplifier les formes, les faire spirituelles, élégantes ou tristes, toujours décoratives.

      Toulouse-Lautrec