Our hero, attending a Halloween party in an embarrassing pink bunny costume (he wanted to he a pirate) stumbles across a secret society of damaged, forgotten, and pissed-off toys in the basement of his friend's house--including the terrifying Amélie, not an adorable gamine played by Audrey Tautou --but a towering sentient assemblage of broken toy parts out for revenge! With appearances in such anthologies as Kramers Ergot and Blab, Stéphane Blanquet has been delighting and terrifying American readers with his superslick, ultradetailed creepiness. So it makes perfect sense that his first graphic novel to be published in the U.S. would be... a children's book? Yes indeed.
Stéphane Blanquet Bücher
Stéphane Blanquet ist eine herausragende Figur der neuen Comic-Welle, bekannt für sein beunruhigendes und unverwechselbares Universum. Seine Arbeit porträtiert unerschrocken isolierte, ausgegrenzte und gedemütigte Charaktere, oft mit Themen wie missbrauchenden Eltern, gequälten Kindern und sich ständig verändernden Körpern und Geisteszuständen. Blanquets einzigartiger visueller Stil, geprägt von Chiaroscuro und komplizierten Details, ruft beim Betrachter eine starke emotionale Reaktion hervor. Über seine Graphic Novels hinaus erweitert er seine künstlerische Vision auf dreidimensionale Installationen, Animation und Theater-Szenografie, was seine Vielseitigkeit und seine tiefgründige Erforschung der menschlichen Psyche unterstreicht.


La Vénéneuse aux deux éperons
- 220 Seiten
- 8 Lesestunden
Est-ce que c’est grave si je suis méchant ? Ou juste un peu cruel ? J’en ai déjà tellement bavé que j’ai bien mérité de me venger sur un plus faible que moi, non ? De toute façon, lui aussi est probablement coupable de quelque chose, d’une façon ou d’une autre. Et puis si on n’a même plus le droit de se tuer les uns les autres, c’est plus du jeu… Après “La nouvelle aux pis” et “Bouquet bonheur”, dont les labyrinthes implacables avaient tétanisé d’effroi et d’admiration plus d’un lecteur innocent, Stéphane Blanquet revient à son petit théâtre d’ombres avec une pièce plus noire qu’un tombeau. En ne nous donnant à voir que les silhouettes affûtées de ses personnages, il fait de nous des voyeurs embusqués, témoins imprécis d’un drame où le crépuscule multiplie les faux-semblants. En faisant du contre-jour son complice, Blanquet réintroduit du mystère et de la confusion là où les histoires avaient pris l’habitude de rendre trop claires les circonvolutions de l’âme humaine. Passé et présent se mélangent dans cette “Vénéneuse aux deux éperons” pour former un écheveau qu’on ne dévide pas sans se souvenir que le destin des hommes est moins lié à la fatalité qu’aux poisons qui leur rongent le coeur depuis la nuit des temps.