In this book, Éloi Laurent addresses the challenge of ensuring that
measurement of the economy reflects all the dimensions of what society values,
including the sustainable use of resources. This is a practical contribution
to the increasingly salient agenda of going beyond GDP' in setting metrics to
guide public policy, incorporating indicators of environmental quality and
well-being.--Diane Coyle, author of GDP: A Brief but Affectionate History
Too often, economics disassociates humans from nature, the economy from the biosphere that contains it, and sustainability from fairness. When economists do engage with environmental issues, they typically reduce their analysis to a science of efficiency that leaves aside issues of distributional analysis and justice. The aim of this lucid textbook is to provide a framework that prioritizes human well-being within the limits of the biosphere, and to rethink economic analysis and policy in the light of not just efficiency but equity. Leading economist Éloi Laurent systematically ties together sustainability and justice issues in covering a wide range of topics, from biodiversity and ecosystems, energy and climate change, environmental health and environmental justice, to new indicators of well-being and sustainability beyond GDP and growth, social-ecological transition, and sustainable urban systems. This book equips readers with ideas and tools from various disciplines alongside economics, such as history, political science, and philosophy, and invites them to apply those insights in order to understand and eventually tackle pressing twenty-first-century challenges. It will be an invaluable resource for students of environmental economics and policy, and sustainable development.
La social-écologie, c'est d'abord une nouvelle grille de lecture des grands problèmes environnementaux, locaux et mondiaux. C'est aussi un nouvel horizon politique. Car les questions écologiques sont devenues des questions sociales. Ce livre met en lumière le rôle fondamental que jouent les inégalités sociales dans les crises écologiques : la richesse excessive et la pauvreté extrême, et plus généralement les inégalités de revenu et de pouvoir, sont responsables de nombreuses dégradations environnementales. Il montre ensuite que ces dégradations ne peuvent se réduire ni à un excès ni à un défaut de développement économique : elles sont surtout la conséquence d'une carence de développement humain et institutionnel. Il montre alors que la démocratie se révèle notre meilleur recours pour faire face aux crises écologiques, à la condition que nous affirmions la centralité du principe de justice et d'égalité. Elle est aussi notre meilleure protection pour affronter les catastrophes écologiques, qui sont marginalement naturelles et réellement sociales. La social-écologie permet de réconcilier les impératifs contradictoires de progrès et de conservation. De mieux comprendre les enjeux écologiques pour mieux les gouverner. Cet essai documenté et engagé est une démonstration accessible à tous et une invitation à l'action. Il porte un message d'espoir : nos sociétés seront plus justes si elles sont plus soutenables ; plus soutenables, elles n'en seront que plus justes.