On n'arrête pas la connerie
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On n'arrête pas la connerie





On n'arrête pas la connerie
" J'ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire. Ils préfèrent un chèque. " " J'en connais qui seraient capables de tuer pour avoir le prix Nobel de la paix. " Avant sa disparition, Jean Yanne a eu le temps de signer son dernier recueil de pensées. Toujours aussi caustique, il s'attaque à tout et à tous, aux gens de télé comme aux hommes politiques, aux personnages historiques comme aux hommes de lettres, allant parfois jusqu'à côtoyer l'absurde. Grâce à lui, on apprend par exemple qu'un arrêté municipal interdit le port de bombe atomique dans la commune de Fontaine-de-Vaucluse sous peine de sanction. Ce dernier pied de nez est aussi le testament humoristique de l'un des plus grands comiques français.
" Pour écrire ce dictionnaire j'ai dû me livrer à une sélection drastique, ne choisissant que les mots utiles, base indispensable d'une parfaite connaissance de notre admirable langue et des maîtres qui lui ont donné sa grandeur. " Puissent les enfants des écoles et ceux qui les enseignent, puissent les étudiants, les chercheurs, les savants, et puissent les représentants de ce peuple si vaste et si divers, devenir, à la lecture de cet ouvrage, un peu moins cons. " J. Y. Exemples Aufe : terme populaire désignant le frère de la femme que l'on épouse. Un dicton célèbre évoque le désir secret de ces frères de la future mariée : " Ceux qui veulent un aufe, veulent un beauf. " Lustiger et Peretti, Dictons et Proverbes à l'usage des scouts, évêché de Paris, parking gratuit, hall Notre-Dame. Ballucherie : phrase stupide. Ex. : " La démocratie s'arrête là où commence la raison d'Etat. " Charles Pasqua, déclaration à la télévision, 1987.
Le premier Almanach des Grosses Têtes a demandé trente-deux ans de réflexion. Composé sous la houlette de Philippe Bouvard, il fait appel aux trésors de la sonothèque de l'émission ainsi qu'aux plumes délirantes de Jacques Mailhot, d'Eric Laugérias et de Bernard Mabille. Il prolonge sur toute une année deux heures quotidiennes d'impertinence culturelle et d'improvisations déjantées. Avec, en filigrane, la fière devise des Grosses Têtes : un jour sans rire est un jour perdu.