Christina Vogel Bücher






Johanna
Erzählung
Diderot
- 136 Seiten
- 5 Lesestunden
Les Salons ne proposent pas une théorie arrêtée du Beau. Confrontant le lecteur à une pluralité d'univers de croire inconciliables, ils invitent à la quête d'une saisie qui soit apte à actualiser la jouissance esthétique. Laboratoire où s'exercent des stratégies de manipulation littéraire, le discours critique donne à Diderot l'occasion de conduire une réflexion sur les conditions de la manifestation et de la communication du Beau. Fondés sur une vision cohérente de l'art, les jugements du salonnier s'affranchissent des notions traditionnelles de mimésis et de hiérarchie des genres de peinture. Située dans une perspective sémiotique, la présente étude montre la corrélation entre une esthétique libérée de la fonction référentielle et une logique discursive appelant les instances énonciatives à participer à la production d'un monde dont le sens émerge de la consonance des expériences subjectives et objectives.
Denn niemand kennt die Stunde
20 Jahre überleben mit dem Aids-Virus
Valéry et Léonard: le drame d'une rencontre
- 324 Seiten
- 12 Lesestunden
Léonard de Vinci ne finit pas de hanter la pensée et l’œuvre valéryennes. Frappé très tôt par la vue des Carnets qui réunissent texte et image, Valéry accepte d’écrire, en 1895, l’ Introduction à la méthode de Léonard de Vinci . Les seize études réunies ici montrent que Valéry est conduit à développer sa propre méthode. Tantôt imaginative, proche d’une logique sensible des formes, tantôt conceptuelle, fidèle à une logique rationnelle, la méthode valéryenne se cherche sans jamais se fixer définitivement. La version publiée de l’ Introduction gardera le caractère inchoatif des premières esquisses. Tout se passe comme si Valéry voulait sans cesse remettre à l’épreuve la méthode supposée, découvrant dans l’exercice renouvelé de l’écriture l’énergie et les significations potentielles de la page manuscrite. C’est le stylo dans la main que Valéry essaie d’éclaircir l’obscure continuité entre les activités et les productions, si disparates en apparence, attribuables à la puissance de l’esprit nommé Léonard, mais aussi Faraday, Poe ou Descartes.
