Gratisversand in ganz Deutschland!
Bookbot

Patrick Besson

    1. Juni 1956
    La mémoire de Clara
    Belle-soeur
    Der Kuß der Hetäre
    Julius und Isaac
    Die Fete
    Haldred oder die Liebe in den Zeiten der EU
    • 2014

      La mémoire de Clara

      • 213 Seiten
      • 8 Lesestunden

      La lumière d'automne l'a toujours rendue, rendue, rendue quoi ? Elle ne sait plus. Elle regarde la rue Alphonse Karr. Il y a de l'eau qui tombe du ciel comme hier. Comment s'appelle l'eau qui tombe du ciel ? Elle sait : la pluie. Elle sourit. Il y a des choses qui lui reviennent de temps en temps, ça fait plaisir. C'est comme pour l'ascenseur. Une fois sur deux, elle sonne chez un copropriétaire, croyant appeler l'ascenseur. L'autre ouvre la porte. Un homme petit et chauve. Il sourit. À moins qu'il ne soupire. C'est un peu les deux. Il la ramène doucement devant la cabine d'ascenseur. Elle s'excuse : «Ah oui, pardon.» Il dit : «De rien, Mademoiselle Bruti.» Il lui donne son nom de jeune fille, celui sous lequel elle était connue et restera dans les livres d'Histoire de la cinquième République française. Personne ne l'a jamais appelée Madame Brancusi, sauf elle-même quand elle se regardait, il y a cinquante-trois ans, dans les miroirs de l'Élysée, ancienne demeure des présidents français avant que le Palais ne soit préempté par l'émir du Qatar et ne devienne le musée national du football français, le bureau du général De Gaulle et de Georges Pompidou étant consacré aux coupes gagnées par le PSG avant son rachat par l'émirat en 2011. Mais il y a aussi des jours, de moins en moins nombreux il est vrai, où Clara, pour l'ascenseur de la rue Alphonse Karr, ne se trompe pas. Les deux portes s'ouvrent comme la caverne d'Ali Baba. Elle est aussi heureuse que si elle recevait, une nouvelle fois, une Victoire de la musique. Quant à la lumière d'automne, elle se souvient maintenant de ce que ça la rendait : heureuse. C'est le soleil qui l'attriste. Pourquoi, alors, s'est-elle installée dans cette ville du sud dont le nom va lui revenir ? Pas Cannes, car elle n'a vu personne qu'elle connaît monter des marches. Mais connaît-elle encore les gens qu'elle connaît ? C'est un mot anglais. Une glace. Ice. Avec une lettre devant, mais quelle lettre ? Il faudrait qu'elle se concentre mais elle préfère regarder la, la, elle le savait tout à l'heure : la pluie, voilà.

      La mémoire de Clara
    • 2011

      Voyage capital & autres nouvelles

      • 116 Seiten
      • 5 Lesestunden

      De Limoges à Hô Chi Minh-Ville, de la place de la République à la Thaïlande, du Père-Lachaise à Babylone... dans ce recueil, Paris est un prétexte à l'écriture d'histoires universelles, à l'esquisse de personnages inattendus. Ce sont deux vieux camarades qui s'organisent, en l'honneur de leur lointaine jeunesse, une somptueuse fête sur les toits de Paris. Une jeune provinciale qui rencontre sa voisine centenaire, ou encore deux amies de toujours que cette ville sépare. Neuf acteurs de talent se prêtent ici à autant de variations sur ce thème. Avec humour, tendresse, nostalgie parfois, ils évoquent des instants fugaces et des émotions éternelles où se mêlent habilement passions, désillusions et rêves éveillés.

      Voyage capital & autres nouvelles
    • 2007

      Belle-soeur

      • 222 Seiten
      • 8 Lesestunden
      3,0(19)Abgeben

      Deux frères et une femme. Gilles, l'aîné, est un journaliste art-de-vivre, et son cadet Fabien une star de cinéma. Ils se retrouvent chaque dimanche dans la maison de leur mère, à Marolles-en-Brie. Où le comédien présente à sa famille, lors du réveillon de Noël, celle qu'il a choisie pour épouse : Annabel. Dont Gilles devient aussitôt obsédé. Mais obsédé de quoi au juste? De prendre quelque chose à son frère qui, avec ses succès, lui a volé son droit d'aînesse? D'être enfin, pour la première fois de sa vie, le préféré des deux? De déchiffrer le caractère d'Annabel, vestale au comportement trouble et aux mobiles obscurs? Belle-soeur nous entraîne dans le sillage de personnages tendres, subtils et imprévisibles entre lesquels un terrible drame finira par éclater.

      Belle-soeur
    • 2002

      Un état d'esprit

      • 174 Seiten
      • 7 Lesestunden

      Il a vingt-et-un ans. Il ne sait pas s'il est un écrivain, mais il sait qu'il n'est pas autre chose. Il ne vit pas vraiment seul, pas vraiment avec quelqu'un. Il aime Paris, une femme et les livres. Il n'a pas de passé et ne croit pas à l'avenir. C'était moi. " Tout devient si vite du passé. Le temps : vertige offert exclusivement aux vieux. La fiction est le fait de ce que j'ai oublié. " P. B.

      Un état d'esprit
    • 1998

      Lettre à un ami perdu

      • 157 Seiten
      • 6 Lesestunden

      Ils ont vingt ans ou un peu plus. Ils veulent écrire des livres, faire des films ou être comédiens. Marc Alby aime Gladys sous le regard de Didier, le narrateur. Tous trois se séduisent, s'enchantent, s'affrontent. Les jours semblent longs, la vie inépuisable. La plus petite fête est une évasion, mais un drame viendra conclure cette déambulation rêveuse et sentimentale dans le Paris des années 1980. Un récit rapide et nostalgique, dans lequel trois destins vont se percuter presque sans bruit, laissant des traces ineffaçables. Le thème c'est la jeunesse qui toujours se ressemble. Et l'amour, jamais non plus différent de lui-même.

      Lettre à un ami perdu
    • 1995

      Les Braban

      • 374 Seiten
      • 14 Lesestunden

      A Bobigny, non loin de la cité Karl-Marx, les Braban ont une vie paisible, rythmée par le RER qui emmène les parents et la fille aînée travailler dans Paris. Pourtant un spectre hante la famille : Benito, l'enfant adopté, condamné à cinq ans de prison qu'il purge à Fleury-Mérogis. Chaque année au 14 Juillet, les Braban écoutent, tétanisés, la liste des grâces présidentielles, redoutant qu'il ne soit libéré avant terme... C'est finalement l'irruption d'un certain Stuart, compagnon de cellule de Benito, qui va bouleverser leur existence. Il serait vain de vouloir en dire plus.

      Les Braban
    • 1994
    • 1993