Jacques Lacan
Bericht über ein Leben, Geschichte eines Denksystems
Élisabeth Roudinesco ist die Einzige, die mit der Präzision einer Historikerin und der Erfahrung einer Praktikerin die Doktrinen, Männer und Frauen, die in Frankreich diese Revolution der Seele verkörperten, in einem dokumentierten Fresko wiederbelebt hat. Die Einzige auch, die die Theorien, Bewegungen und Debatten, die das französische psychoanalytische Milieu seit 1885 ständig belebt haben, in Perspektive gesetzt hat: von der Ankunft Freuds in Paris, um Charcots Vorlesungen in der Salpêtrière zu besuchen, bis zur jüngsten Infragestellung psychoanalytischer Therapien, vorbei an der außergewöhnlichen lacanischen Episode.






Bericht über ein Leben, Geschichte eines Denksystems
Kinder stellen viele Fragen, angefangen mit dem gefürchteten „Warum?“ bis hin zu komplexeren Themen wie „Haben Tiere ein Unbewusstes?“ Die französische Psychoanalytikerin Élisabeth Roudinesco, bekannt für ihre Expertise, war für ihren Enkel eine beliebte Anlaufstelle für solche Fragen. Sie behandelt zentrale Konzepte wie das Unbewusste, die Herkunft der Seele und die Beziehung zwischen Träumen und Realität. Der literarisch gestaltete Dialog hat eine lange Tradition, die bis zu Platon zurückreicht, und wurde im Humanismus und der Aufklärung neu belebt. Roudinesco nutzt dieses Format, um die Psychoanalyse verständlich zu machen und das unsichtbare, aber prägende Element des Unbewussten zu erklären. Dabei taucht sie in das geistige Universum der heutigen Jugendlichen ein und verknüpft alte und moderne Mythen und Märchen. Sie spricht über Ödipus, den Traum des König Nebukadnezar sowie über Struwwelpeter, Star Wars und Titanic. So entsteht ein Werk, das sowohl für Kinder als auch für Erwachsene ansprechend ist und hilft, anspruchsvolle Fragen von Kindern auf einem angemessenen Niveau zu beantworten.
Élisabeth Roudinesco’s bold reinterpretation of Sigmund Freud is a biography for the twenty-first century—a sympathetic yet impartial appraisal of a genius admired but misunderstood in his time and ours. Alert to tensions in his character and thought, she views Freud less as a scientific thinker than as an interpreter of civilization and culture.
Why do horses spook at things? Why do horses kick it approached from the rear? Why do horses sleep standing up? Why do horses breathe into each other's nostrils? These and 36 other curious equine behaviours are informatively and light-heartedly answered in the handsomely illustrated Why Horses Do That.
An extraordinary book about the most flamboyant French neo-Freudian of the twentieth century. The Times
Czy prozak, zoloft i viagra są w stanie skutecznie uśmierzyć ból psychiczny? Czy można poradzić sobie z nerwicą, łykając tabletki? Nie podważając skuteczności substancji farmaceutycznych, Elisabeth Roudinesco mierzy się z tymi pytaniami i udowadnia, po co jest nam potrzebna psychoanaliza. Mężczyzna, który bierze viagrę bez zastanowienia się nad głębszą przyczyną impotencji… Kobieta, która zażywa antydepresanty, by poradzić sobie z zewnętrznymi trudnościami… To w takich ludziach francuska badaczka widzi społeczeństwo obsesyjnie skupione na wydajności i błyskawicznym rozwiązywaniu problemów. Receptą na epidemię rozpaczy nie jest jednak powszechne przepisywanie farmaceutyków. To „śmierć, namiętność, seksualność, szaleństwo, nieświadomość i relacje z innymi kształtują podmiotowość każdego człowieka” – pisze we wprowadzeniu Roudinesco. Dlatego każda substancja chemiczna wcześniej czy później ponosi klęskę w rozwiązywaniu ludzkich dramatów. Psychoanaliza świadczy o postępie cywilizacji wobec barbarzyństwa. Przywraca myśl, że człowiek jest wolny w swoich słowach i że jego los nie ogranicza się do bytu biologicznego. Dlatego w przyszłości powinna zajmować miejsce obok innych nauk, aby móc walczyć przeciw obskuranckim roszczeniom sprowadzającym myśl do neuronu czy mylącym pragnienia z wydzieliną chemiczną. (fragment przedmowy)
A près des décennies de commentaires apologétiques et de dénonciations violentes, nous avons bien du mal aujourd'hui a savoir qui était vraiment Sigmund Freud. Or, depuis la publication des dernière; synthèses de référence. de nouvelles archives ont été ouvertes aux chercheurs. et l'essentiel de la correspondance est désormais accessible. L'occasion était d'autant plus belle d'y revenir qu'il restait beaucoup à dire sur l'homme et son oeuvre. Le fordateur de la psychanalyse est d'abord un Viennois de la Belle Epoque, sujet de l'empire austro-hongrois. héritier des Lumières allemandes et juives. Quant à la psychanalyse elle même, elle est le fruit dune entreprise collective, d'un cénacle romantique au sein duquel Freud aura donné libre cours à sa fascination pour l'irrationnel, les sciences occultes, transformant volontiers ses amis en ennemis- à la fois Faust et Mephisto. Penseur de la modernité mais conservateur en politique. il n'aura cessé d'agir en contradiction avec son oeuvre toujours au nom de la raison et des Lumières. Le voici en son temps. dans sa famille. entouré de ses collections, de ses femmes, de ses enfants, de ses chiens, le voici enfin en proie au pessimisme face à la montée des extrêmes, pris d'hésitations à l'heure de l'exil a Londres, où il finira sa vie. Le voici dans notre temps aussi. nourrissant nos interrogations de ses propres doutes. de ses échecs. de ses passions.
Où commence la perversion, et qui sont les pervers ? Est réputé tel, depuis l'apparition du mot au Moyen Age, celui qui jouit du mal et de la destruction de soi ou de l'autre. Mais si l'expérience de la perversion est universelle, chaque époque la considère et la traite à sa façon. L'histoire des pervers en Occident est ici racontée à travers ses grandes figures emblématiques, depuis l'époque médiévale (Gilles de Rais, les mystiques, les flagellants) jusqu'à nos jours (le nazisme au XXe siècle, les types complémentaires du pédophile et du terroriste aujourd'hui), en passant par le XVIIIe (Sade) et le XIXe siècle (l'enfant masturbateur, l'homosexuel, la femme hystérique). Notre époque feint de supposer que la science nous permettra bientôt d'en finir avec la perversion. Mais qui ne voit qu'en prétendant l'éradiquer, nous prenons le risque de détruire l'idée d'une possible distinction entre le bien et le mal, qui est au fondement même de la civilisation ?